mardi 30 octobre 2012

Gammes


Ligne de fracture, elle le scrute sous un ciel morose. Leurs premiers pas,  leurs premières paroles détermineront la suite de l’histoire. Lui regard inquisiteur même masqué de lunettes noires, ne risque pas de la mettre en confiance à moins que…   toujours en chasse, encore bredouille ? La faille est toujours trop grande, l’effarait ? S’enfuira-t-elle, elle aussi ? Le visage lézardé, fausse décontraction ou stupide concentration… elle à l’opposé intriguée s’imaginerait déjà happée si seulement… seul encore ce soir ?
Le mur a du fruit,
Désobéir
A  soi
Pour assoir ? Rien de moins qu’un nouveau plan de bataille, les bases d’une continuelle nouvelle danse.
Son image dessus, en quête de sens  dessous…
Sa situation était des plus houleuses, tout était bien établi
Sa position toujours dominante, au milieu du gouffre
Sa vie un long fleuve sans méandre
Calme plat jamais perturbé que par des règles, des lois que  seul lui semblait vivre
Demain c’est sur il commence enfin comme tout les lendemains sa position sera située sur un autre plan une autre dimension mise en perspective nouveau tour de vice.
Peur, fascination, peur fascination, faim, fin de la peur, rupture de da fascination, situation,  amour, libération
Désobéissance. Action
In situ :
à mille lieux, le lendemain
Quand a-t-il donc changé ? Pourquoi ce soir là rien ne fut pareil ?
Tout sera-t-il donc de nouveaux ainsi ?
Pour l’instant rien à redire, vivre l’instant.
Simple pause ou nouveau départ. Surtout ne rien demander, aucune explication…
Ne plus chercher ce qui arrive à point,  fuite dans le temps…
Il a soupiré, si peu cette fois là. Tout en apnée le long de son petit discours. Rien de plus. Sec aussi. Verre à la main droite, gauche baladeuse…La peur prise en étau. Rien de moins. Less is more. Laisse c’est mort. Un simple mur de glace, sens cesse devant soi, sans porte ni fenêtre ; les murs sont faits pour s’écrouler la glace fond déjà…la condensation rafraichit son esprit.
A la manière deux. Imitation primordiale, le verbe sourira. Fenêtre sur le grand  paysage. L’inspiration est comme un souffle, la musique jaillit ses premières notes. Qui s’en plaindra?

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