Ligne de fracture, elle le scrute sous un ciel morose. Leurs
premiers pas, leurs premières paroles
détermineront la suite de l’histoire. Lui regard inquisiteur même masqué de
lunettes noires, ne risque pas de la mettre en confiance à moins que… toujours en chasse, encore bredouille ?
La faille est toujours trop grande, l’effarait ? S’enfuira-t-elle, elle
aussi ? Le visage lézardé, fausse décontraction ou stupide concentration…
elle à l’opposé intriguée s’imaginerait déjà happée si seulement… seul encore
ce soir ?
Le mur a du fruit,
Désobéir
A soi
Pour assoir ? Rien de moins qu’un nouveau plan de
bataille, les bases d’une continuelle nouvelle danse.
Son image dessus, en quête de sens dessous…
Sa situation était des plus houleuses, tout était bien
établi
Sa position toujours dominante, au milieu du gouffre
Sa vie un long fleuve sans méandre
Calme plat jamais perturbé que par des règles, des lois
que seul lui semblait vivre
Demain c’est sur il commence enfin comme tout les lendemains
sa position sera située sur un autre plan une autre dimension mise en
perspective nouveau tour de vice.
Peur, fascination, peur fascination, faim, fin de la peur,
rupture de da fascination, situation,
amour, libération
Désobéissance. Action
In situ :
à mille lieux, le lendemain
Quand a-t-il donc changé ? Pourquoi ce soir là rien ne
fut pareil ?
Tout sera-t-il donc de nouveaux ainsi ?
Pour l’instant rien à redire, vivre l’instant.
Simple pause ou nouveau départ. Surtout ne rien demander,
aucune explication…
Ne plus chercher ce qui arrive à point, fuite dans le temps…
Il a soupiré, si peu cette fois là. Tout en apnée le long de
son petit discours. Rien de plus. Sec aussi. Verre à la main droite, gauche
baladeuse…La peur prise en étau. Rien de moins. Less is more. Laisse c’est
mort. Un simple mur de glace, sens cesse devant soi, sans porte ni
fenêtre ; les murs sont faits pour s’écrouler la glace fond déjà…la
condensation rafraichit son esprit.
A la manière deux. Imitation primordiale, le verbe sourira.
Fenêtre sur le grand paysage.
L’inspiration est comme un souffle, la musique jaillit ses premières notes. Qui
s’en plaindra?
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